Le Carmel de Morlaix

Temps de l’ATTENTE…. Temps de l’ESPERANCE !

Mais qu'attendons-nous en ces semaines précédant Noël ?

Pour beaucoup, ce sont des jours de fête, de congés, des repas améliorés en famille, entre amis, le tout sur fond de crèches de Noël, de guirlandes lumineuses, de musique traditionnelle....

Nous chrétiens, nous attendons bien sûr de fêter la naissance du Sauveur et Seigneur Jésus...Nous attendons la manifestation du Dieu AMOUR pour guérir et réparer ce monde qui va à contresens de l'Evangile.

Et voici que dans une certaine actualité récente, des films : « Sacré Coeur », « Baroudeurs du Christ », l'encyclique « Dilexit nos » du Pape François, l'Exhortation apostolique, Dilexi te, du Pape Léon XIV, le livre « Réparation » du Cardinal Bustillo sont venus mettre au jour ce besoin d'amour, de miséricorde pour reconstruire un monde fracturé et donner du sens à la vie pour les jeunes générations qui s'interrogent et poussent la porte de nos églises pour y demander le Baptême.

Le succès populaire de « Sacré Coeur » interroge, ravive une dévotion ; elle pousse les uns à se consacrer au Sacré Coeur de Jésus, d'autres à se souvenir d'une consécration plus ancienne et à la renouveler, comme notre diocèse de Quimper et Léon.

Mais au-delà de la dévotion sensible, le Coeur de Jésus ne nous renvoie-t-il pas à la source de la Révélation biblique et chrétienne ? L'Eglise n'est-elle pas née du côté ouvert du Christ sur la Croix, comme le dit le christianisme ancien ?

Cette notion a évolué surtout sous l'influence des apparitions du Christ montrant son cœur à Ste Marguerite Marie, passant du côté ouvert au Coeur transpercé que l'on contemple comme source de vie. « Voici le coeur qui a tant aimé le monde ». Le pape François, avec l'encyclique Dilexit nos » a consacré une théologie du coeur, comme un symbole sacramentel de l'Evangile et de la Révélation.

D'autres approches du mystère sont possibles. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus écrivait à sa soeur Céline : « Tu sais, moi je ne vois pas le Sacré Coeur comme tout le monde ! ». Dans la spiritualité orientale, le coeur est le lieu de la prière continue et de la conversion, la demeure de l'Esprit saint. Dans la tradition monastique occidentale, ce n' est pas un coeur physique que l'on contemple de l'extérieur, c'est le lieu de l'écoute de la Parole de Dieu et d'un dialogue, coeur à coeur, avec lui.

Concluons avec ce beau texte de Yves Raguin : « les hommes cherchaient à connaître Dieu par tous les moyens. Mais pour connaître Dieu, il fallait pouvoir le « transpercer » ; ce n'était possible que si Dieu lui-même s'offrait à nous, pour qu'il fut, par nous, transpercé. Or c'est ce qu'il a fait lui-même en s'incarnant. Le cri, « nous avons tué Dieu est une illusion ». Nous n'avons pas tué Dieu, nous l'avons transpercé jusqu'au fond. En face de nous, Dieu n'offre plus de résistance, car il est Amour. En le transperçant, nous avons percé son mystère et nous avons compris qu'il était AMOUR. »

Que la fête de l'Incarnation du Seigneur, de Jésus couché dans une mangeoire, dont le coeur sera dévoilé, nous fasse la grâce de pénétrer plus avant dans le mystère de son AMOUR pour nous et qu’il ravive le nôtre.

Pour prolonger l’évènement du 4è centenaire,  n’hésitez pas à vous procurer le livre de Sœur Maryvonne : « 400 ans d’histoire et de vie pour Dieu ». Prix 25€ auquel il faut ajouter 8 € de frais de port, soit 33 €

Lieux de vente

• A Morlaix : au Carmel, au magasin Tristan, rue d’Aiguillon, à la Librairie Dialogues
• A Guiclan : Centre  missionnaire des Pères de St Jacques
• A Landévennec, Abbaye Saint Guénolé
• A Quimper : librairie Ravy
• A Brest : accueil des paroisses Saint Louis et Saint Marc
• A Vannes : au presbytère de la cathédrale, 22 rue des Chanoines….

Par correspondance : Télécharger le bon de commande, puis le retourner à l'adresse du carmel, avec un chèque de paiement.